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Photo du rédacteurEditions Librairie Desmos

A PARAITRE : DESMOS/Le lien Numéro 50

HOMMAGE A NANOS VALAORITIS ET VASSILIS ALEXAKIS

Cette cinquantième édition de Desmos/Le Lien se veut tout d’abord un hommage. Un adieu littéraire à deux grands intellectuels de la Grèce contemporaine récemment disparus et que la longue crise sanitaire, traversée depuis plus d’un an maintenant, ne nous avait pas permis d’évoquer jusqu’à présent. Grecs de la diaspora, le poète Nanos Valaoritis et le romancier Vassilis Alexakis l’étaient à plusieurs titres : par sa naissance en Suisse et ses longs séjours en Angleterre en France et aux États-Unis pour le premier, par sa double identité d’écrivain et journaliste franco-grec pour le second. De la Grèce de leurs aïeux, la mer Ionienne pour l’un, la mer Égée pour l’autre, ils avaient gardé tendresse, nostalgie et inspiration, puisées et renouvelées à chacun de leurs passages, dans la petite maison ocre de l’arrière-grand-père et poète national Aristotelis Valaoritis sur l’îlot de Madouri au large de Lefkada, ou le pavillon bâti à la fin des années 1970 sur une plage de Tinos, l’île découverte grâce à un père originaire de Santorin. Et bien sûr la langue grecque ! Cette « langue maternelle » donnée en titre par Alexakis à son roman couronné par le prix Médicis en 1995 et dont le professeur Alain Ballabriga nous propose une relecture en forme de contre-enquête sur le mystère de l’Epsilon de Delphes, entre grec ancien et grec moderne, entre Homère et Cavafy en passant par Plutarque et Kolonaki. Si Vassilis Alexakis traduisait ses propres romans du Grec en Français et vice-versa, Nanos Valaoritis a choisi de faire connaître les poètes Grecs en France, en Angleterre et aux États-Unis par la traduction de leurs œuvres dans un rôle de passeur ou de «médiateur d’impacts» comme le qualifie Fotini Papariga qui lui a consacré une thèse de doctorat et analyse ce volet de sa production dans la seconde partie de notre Dossier où vous retrouverez aussi quelques extraits de la correspondance échangée entre Valaoritis et Seferis à propos de la traduction et de la publication en anglais des œuvres du futur prix Nobel grec.


Quelques poèmes de l’œuvre originale de Valaoritis sont en revanche présentés et traduits par Constantin Kaiteris, enseignant et poète lui-même de langue maternelle française et langue paternelle grecque, dans notre rubrique Face à Face. Dans cette même rubrique une courte nouvelle, « Les tourments de Youvanis », de Evanguelos Tsontsolis. Dans une série d’histoires courtes, ce Grec de Constantinople, expulsé en 1966, raconte les brimades et les persécutions subies par ses compatriotes dans les années 1950, mais également, comme ici, l’aveuglement de classe et le mépris hautain des plus fortunés d’entre eux envers les questions sociales et les conflits géo-stratégiques de l’époque, tel celui de Chypre, qui jusqu’à aujourd’hui minent les relations gréco-turques.


Enfin, en cette année de célébrations du bicentenaire de la Révolution et de la guerre d’indépendance de 1821, et en attendant la très prochaine parution d’un double numéro de Desmos/Le Lien consacré à cet évènement historique, La Grèce Revisitée vous propose une promenade dans l’Hydra des débuts du siècle dernier à travers les souvenirs du peintre Nikos Hadjikyriakos-Ghikas, description géographique de l’île de son enfance dont la lumière et les paysages silencieux ont inspiré ses toiles, mais aussi voyage dans le temps et l’univers mythique des grands personnages de la Révolution qui ont participé aux batailles pour la libération aux côtés des membres de sa famille maternelle.


Sans oublier évidemment dans les Nouvelles Littéraires la présentation de quelques unes des dernières parutions.


Les abonnés recevront dans les prochaines semaines leur revue et, pour ceux qui ne sont pas abonnés, elle sera disponible à la librairie au prix de 13 € ou par courrier au prix de 15 €.Cette cinquantième édition de Desmos/Le Lien se veut tout d’abord un hommage. Un adieu littéraire à deux grands intellectuels de la Grèce contemporaine récemment disparus et que la longue crise sanitaire, traversée depuis plus d’un an maintenant, ne nous avait pas permis d’évoquer jusqu’à présent. Grecs de la diaspora, le poète Nanos Valaoritis et le romancier Vassilis Alexakis l’étaient à plusieurs titres : par sa naissance en Suisse et ses longs séjours en Angleterre en France et aux États-Unis pour le premier, par sa double identité d’écrivain et journaliste franco-grec pour le second. De la Grèce de leurs aïeux, la mer Ionienne pour l’un, la mer Égée pour l’autre, ils avaient gardé tendresse, nostalgie et inspiration, puisées et renouvelées à chacun de leurs passages, dans la petite maison ocre de l’arrière-grand-père et poète national Aristotelis Valaoritis sur l’îlot de Madouri au large de Lefkada, ou le pavillon bâti à la fin des années 1970 sur une plage de Tinos, l’île découverte grâce à un père originaire de Santorin. Et bien sûr la langue grecque ! Cette « langue maternelle » donnée en titre par Alexakis à son roman couronné par le prix Médicis en 1995 et dont le professeur Alain Ballabriga nous propose une relecture en forme de contre-enquête sur le mystère de l’Epsilon de Delphes, entre grec ancien et grec moderne, entre Homère et Cavafy en passant par Plutarque et Kolonaki. Si Vassilis Alexakis traduisait ses propres romans du Grec en Français et vice-versa, Nanos Valaoritis a choisi de faire connaître les poètes Grecs en France, en Angleterre et aux États-Unis par la traduction de leurs œuvres dans un rôle de passeur ou de «médiateur d’impacts» comme le qualifie Fotini Papariga qui lui a consacré une thèse de doctorat et analyse ce volet de sa production dans la seconde partie de notre Dossier où vous retrouverez aussi quelques extraits de la correspondance échangée entre Valaoritis et Seferis à propos de la traduction et de la publication en anglais des œuvres du futur prix Nobel grec.


Quelques poèmes de l’œuvre originale de Valaoritis sont en revanche présentés et traduits par Constantin Kaiteris, enseignant et poète lui-même de langue maternelle française et langue paternelle grecque, dans notre rubrique Face à Face. Dans cette même rubrique une courte nouvelle, « Les tourments de Youvanis », de Evanguelos Tsontsolis. Dans une série d’histoires courtes, ce Grec de Constantinople, expulsé en 1966, raconte les brimades et les persécutions subies par ses compatriotes dans les années 1950, mais également, comme ici, l’aveuglement de classe et le mépris hautain des plus fortunés d’entre eux envers les questions sociales et les conflits géo-stratégiques de l’époque, tel celui de Chypre, qui jusqu’à aujourd’hui minent les relations gréco-turques.


Enfin, en cette année de célébrations du bicentenaire de la Révolution et de la guerre d’indépendance de 1821, et en attendant la très prochaine parution d’un double numéro de Desmos/Le Lien consacré à cet évènement historique, La Grèce Revisitée vous propose une promenade dans l’Hydra des débuts du siècle dernier à travers les souvenirs du peintre Nikos Hadjikyriakos-Ghikas, description géographique de l’île de son enfance dont la lumière et les paysages silencieux ont inspiré ses toiles, mais aussi voyage dans le temps et l’univers mythique des grands personnages de la Révolution qui ont participé aux batailles pour la libération aux côtés des membres de sa famille maternelle.


Sans oublier évidemment dans les Nouvelles Littéraires la présentation de quelques unes des dernières parutions.


Les abonnés recevront dans les prochaines semaines leur revue et, pour ceux qui ne sont pas abonnés, elle sera disponible à la librairie au prix de 13 € ou par courrier au prix de 15 €.


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